Science et Nature 3 - Rencontre avec les dauphins, une espèce fascinante

Au sommaire :

DOSSIER :
Rencontre avec les dauphins Intelligence, grâce et volupté

Les criquets sont de retour…
Ouragans, une saison en enfer
Yellowstone refait l’actualité !
Pollution et avenir en Arctique
Énergies fossiles, game over ?
L’ère la plus polluée
Recycler son eau à l’infini
Collision de galaxies
La grande dame et les étoiles
L’heure du changement
Les coraux des îles françaises 

Les pouvoirs extraordinaires des chiens Le meilleur ami de l’homme
Portrait de famille Nos cousins les primates
Tchernobyl, 35 ans après Le retour de la nature
Le changement, c’est maintenant ? Les initiatives citoyennes Vivre mieux
Protéger la planète Là où ça coince !

Effroi et splendeur L'Afrique et la vie sauvage
Par les chemins d'Orient Les routes de la soie
Bout du monde Les îles Galápagos

EDITO
L’espoir du monde d’après
La crise qu’a traversée la planète entière, assignant à résidence la moitié de l’humanité, a laissé place à des spectacles inattendus : les eaux de
Venise redevenues bleues, des canards sauvages dans les rues de Paris,des animaux piétinant des routes départementales désertes, des baleines
au nord de Marseille, le grondement des véhicules remplacé par le bruissement des oiseaux, les mers déchargées de tonnes de plastique en plus… La liste et longue et la tentation fut grande de voir dans ce moment le retour d’une nature bafouée par l’homme qui, soudainement, « reprenait ses droits ». Sans tomber dans l’excès d’un écologisme punitif, qui voudrait voir jusque dans cette crise sanitaire une revanche de la nature (ceinte pour l’occasion d’une personnalité à part entière, à quand juridique ?), force est de constater que ces petites incursions sublimes d’un monde animal et végétal éclipsé par la civilisation industrielle ont égayé les esprits les plus chagrins. D’aucuns se sont surpris à regarder cette nature d’un oeil nouveau, comme un patrimoine mondial en danger à préserver de toute urgence. Non pas pour la nature en elle-même et par misanthropie, mais bien pour les hommes qui ne pourraient plus être totalement humains si la nature les privait demain de ce monde refuge qu’est le sien. Souhaitons que cet état d’esprit nouveau enfante mille
actions politiques pour que demain encore le soleil puisse se lever dans le vacarme assourdissant et harmonieux des oiseaux.