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La Gestapo - Histoire du Second Conflit Mondial n°65

La Gestapo est la force policière politique de l’État nazi, son véritable nom est dérivé de son appellation officielle, Geheime Staatspolizei, « police secrète d’État ». Elle n’est pas la première instance de ce type dans l’histoire allemande, mais son rôle était spécifique, il visait à maintenir le statu quo politique en protégeant l’État – ou le gouvernement – contre la subversion, le sabotage ou les coups d’État, principalement par le biais de la surveillance et de la collecte de renseignements. Ces méthodes lui permettaient d’identifier les menaces internes contre le gouvernement. Souvent désignée comme une « police secrète », cette force policière était au service du totalitarisme nazi qui s’appuyait fréquemment sur elle pour conserver pouvoir et influence…

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La Gestapo, entre crime et bataille

Les actualités

  • Les actus en bref
  • Le procès Pétain, Vichy face à ses juges
  • La Zone d'intérêt

Interview

  • Février 1934, L'affrontement
  • Entretien avec Olivier Dard et Jean Philippet

Gestapo

  • Retour sur l'organe de répression Nazi
  • L'affaire von Blomberg, la Wehrmacht mise au pas
  • Un "mélange de peur et d'horreur", la gestapo et l'occupation de la France
  • Le service des "affaires juives" de la Gestapo
  • Juger la Gestapo

Interview : 

  • les Juifs français et le Nazisme
  • Entretien avec Jérémy Guedj

Crime nazi :

  • Médecins de la mort
  • La science au service de la barbarerie

Bataille : Avril 1945, bataille pour la poche de la Ruhr

Matériel : Junker Ju 188, successeur de l'incontournable Ju 88

Zoom :

  • Une après guerre tourmentée
  • Maurice Guignard, l'homme des runes

EDITO

La Gestapo est la force policière politique de l’État nazi, son véritable nom est dérivé de son appellation offi cielle, Geheime Staatspolizei, « police secrète d’État ». Elle n’est pas la première instance de ce type dans l’histoire allemande, mais son rôle était spécifi que, il visait à maintenir le statu quo politique en protégeant l’État – ou le gouvernement – contre la subversion, le sabotage ou les coups d’État, principalement par le biais de la surveillance et de la collecte de renseignements. Ces méthodes lui permettaient d’identifi er les menaces internes contre le gouvernement. Souvent désignée comme une « police secrète », cette force policière était au service du totalitarisme nazi qui s’appuyait fréquemment sur elle pour conserver pouvoir et infl uence… Le régime nazi met en place son implacable pouvoir en contrôlant étroitement tous les rouages de la société allemande. Le domaine médical n’échappe malheureusement pas à cette règle et met ses compétences au service du nouveau pouvoir. La tentative d’avènement d’une race germanique pure va entraîner « l’élimination » des éléments faibles de la société (handicapés, vieillards…) et la mise en place de la Solution Finale à l’encontre des Juifs. La population des camps va également servir de cobayes humains au service d’une médecine défi nitivement pervertie et pour des résultats scientifi ques nuls… « Vous entreprendrez des opérations visant le cœur de l’Allemagne… » ; c’est en ces termes que, le 12 février 1944, les chefs d’état-major alliés définissent la mission du général Dwight D. Eisenhower avant le débarquement en Europe. Le plan du Haut Commandement des forces expéditionnaires alliées en Europe (S.H.A.E.F.) envisage comme dernier objectif la Ruhr, le plus puissant complexe industriel du monde, véritable moteur et réservoir de combustible de la machine de guerre allemande. Les initiateurs du plan mettent en avant que l’attaque de la Ruhr, compte tenu de l’importance vitale de cette région pour l’Allemagne, amènerait Hitler à engager le gros de ses troupes à l’ouest, ce qui permettrait au Haut Commandement allié d’accomplir sa seconde mission : la destruction des forces armées de l’Allemagne… Depuis la parution du livre Le Matin des magiciens de Jacques Bergier et Louis Pauwels, un mythe sur les liens spéciaux entre le nationalsocialisme et le monde des occultistes s’est propagé. Bien que certains nazis et néonazis aient eff ectivement eu des connexions réelles ou un intérêt marqué pour les idées occultistes, il est simpliste de réduire le national-socialisme à une idéologie essentiellement occultiste. Cependant, cette simplifi cation est devenue une idée préconçue courante pour le grand public, largement diff usée même parmi les milieux extrémistes eux-mêmes… Bonne Lecture, Claude Toupin & Philippe Ilial

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Pays de fabricationFrance
Référence15205-HI2 65
Nombre de pages148
Date de parution19 juin 2024
ÉditeurDiverti Editions
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