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Les mystères du Moyen Age numéro 34 - Les derniers jours des Templiers

Ce nouveau numéro des Mystères du Moyen Age aborde les derniers jours des Templiers, pourquoi et comment ils ont été condamnés... Mais aussi : des articles passionnants sur les croisades, les forteresses invulnérables, les trésors cathares, le château de Bioule…

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LES DERNIERS JOURS DES TEMPLIERS

Dans la cathédrale de Troyes, le 30 janvier 1129, une foule composée de l’Ambassadeur du Pape, le Cardinal Matteo d’Albano, des archevêques de Sens et de Reims, de dix évêques, sept abbés, de maîtres de l’université, cinq chevaliers et trois nobles laïcs (Thibaut II, Comte de Champagne, Guillaume, Comte de Nevers et du Sénéchal André de Baudement), écoute attentivement Bernard de Clairvaux, abbé cistercien et guide spirituel de l’Europe Chrétienne.
Un document édifiant.

Reportage

LE CHÂTEAU DE BIOULE TEMOIN PRIVILEGIE DU MOYEN-ÂGE 
A Bioule, petit bourg du Tarn-et-Garonne situé à environ trois kilomètres de Nègrepelisse, un château a défié les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Cet édifice, adossé à la rivière Aveyron, présente quelques particularités, comme une salle des « Preux » que nous examinerons plus loin. Mais, en attendant, penchons nous sur l’étymologie du lieu, laquelle nous indique que la place devait, à l’origine, être boisée, et avec une essence d’arbre en particulier : le bouleau.

CES FORTERESSES CROISEES JAMAIS PRISES PAR LA FORCE

Le premier, Castrum Peregrinorum, situé à 25 km au nord de Césarée et 12 km au sud de Haïfa n’est plus ouvert aux visiteurs car occupé par l’armée israélienne qui en a fait une base militaire. Quant au second, Hisn Al Akrad, bien qu’inscrit depuis 2006 sur la Liste du Patrimoine de l’UNESCO, il aurait subi depuis juillet 2013 plusieurs raids de l’aviation appartenant à Bachar al Assad, raids qui l’auraient endommagé, la forteresse abritant des rebelles à son régime. Ces deux monuments, ces deux forteresses datant du XIIIe siècle ont eu leur moment de gloire durant les Croisades.

LA RELIGION CATHARE

Il peut paraître sembler superflu d’aborder le thème des croyances cathares, après les nombreuses études réalisées par des personnes qualifiées. S’il est très difficile d’interpréter les apports d’une terre languedocienne à sa population cathare, l’interprétation des documents religieux à des siècles de distance l’est encore plus. On a trop considéré ces cathares du Moyen Âge comme d’intéressants éléments hérétiques sans jamais leur accorder le mystère d’une réelle foi cathare.

 LES TRESORS CATHARES UN MYTHE OU UNE REALITE ?

Y a-t-il un trésor enfoui sous les ruines du château de Montségur, cette forteresse devenue ainsi « coffre-fort » ? On a parlé d’un trésor estimé à 100 000 livres, probablement en or et en argent. A-t-il été transporté en un autre lieu, puisque deux ou quatre Parfaits évadés de la forteresse assiégée auraient atteint le Sabarthès, près de Tarascon-sur-Ariège, où se trouve un réseau d’une cinquantaine de grottes ?

 LE GRAND SCHISME D'OCCIDENT (1378-1418)

En rentrant à Rome, le souverain pontife n'y avait recouvré qu'une partie de l'autorité temporelle. Les Romains avaient voulu conserver leurs libertés : ils ne devaient pas tarder à en faire un singulier usage. Grégoire XI étant mort en 1378, les cardinaux, pour la plupart français, s'enfermèrent au château Saint-Ange pour y tenir le conclave ; mais le château fut bientôt entouré par la population de la ville, réclamant à grands cris un pape romain on du moins italien.

LA DESTRUCTION DE L'EMPIRE CAROLINGIEN (814-887)

Le royaume des Francs était devenu, sous la dynastie carolingienne, une monarchie universelle, royale d'abord, impériale ensuite, par dessus tout chrétienne. C'était une monarchie singulière. Charlemagne, roi germain, a le commandement et la juridiction sur les hommes libres ; roi et empereur sacré, il est supérieur à l'élection, il a une magistrature morale et religieuse ; empereur romain, il a l'idée d'un pouvoir général, ordonnateur de la société, placé au-dessus des coutumes et lois spéciales à chaque nation. 

EDITO

L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier renégat : Esquieu de Floyran (aussi dénommé « Sequin de Floyran », ou encore « Esquieu de Floyrac »). Selon la thèse officielle, Esquieu de Floyran (bourgeois de Béziers ou prieur de Montfaucon) était emprisonné pour meurtre et partageait sa cellule avec un Templier condamné à mort qui se confessa à lui, lui avouant le reniement du Christ, les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et la sodomie. Esquieu de Floyran n’ayant pas réussi à vendre ses rumeurs à Jacques II d'Aragon, y parvint en 1305 auprès du roi de France, Guillaume de Nogaret payant par la suite Esquieu de Floyran afin de diffuser au sein de la population les idées de « reniement du Christ et crachat sur la croix, relations charnelles entre frères, baisers obscènes exercés par les chevaliers du Temples ». Philippe le Bel écrivit au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux. En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda une enquête pontificale au pape. Ce dernier la lui accorda le 24 août 1307. Cependant, Philippe le Bel était pressé. Il n'attendit pas les résultats de l'enquête, prépara l'arrestation à l’abbaye Notre-Dame-La-Royale, près de Pontoise, le jour de la fête de l’exaltation de la Sainte- Croix. Il dépêcha des messagers le 14 septembre 1307 à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers des Templiers ainsi qu'à leur arrestation massive en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 1307. Le but d'une action menée en quelques heures était de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter. Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, on compta 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre. Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal. Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant incarcérés dans l'attente de leur procès. Ce sont leurs derniers instants que nous vous proposons de revivre dans ce numéro d'été.

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Pays de fabricationFrance
Référence9606-HIB 34
ÉditeurDiverti Editions
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