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Meurtre et spoliations d'un collectionneur - Des centaines de Renoir, Degas, Picasso et Matisse en déshérence

Erich Chlomovitch, ce nom n'est connu que de quelques experts. Né en 1915 dans l'actuelle Croatie, ce juif serbe a vécu à Belgrade. Puis il est monté à Paris en 1936 ou 37 pour y collaborer avec le plus grand marchand d'art de tous les temps, Ambroise Vollard. Il y constitue, avec de maigres moyens, une collection de maîtres français forte de plus de 600 oeuvres - Matisse, Picasso, Degas, Renoir, il n'y manque presque personne.

Revenu en Serbie, il meurt dans l'Holocauste avec ses frère et père. Après la guerre, sa collection est appropriée abusivement par les communistes de Tito. Dans les années 80, on découvre que Chlomovitch avait ouvert un coffre à Paris en 1940, contenant 200 oeuvres. C'est le début d'un épisode judiciaire qui verra s'affronter les héritiers d'Erich, ceux de Vollard et l'Etat yougoslave dans un combat inique et joué d'avance.

Arrivé presque par hasard à Belgrade en 2001, j'y ai découvert cette collection et me suis laissé infecter par sa destinée tragique et mystérieuse. Depuis plus de vingt ans, j'ai eu l'occasion de rencontrer tous les protagonistes vivants, de comprendre tous les points de vue, d'accepter les parts de mystère - et même de m'acheter un petit morceau de cette collection. Ce récit entremêle la vie trop brève de Chlomovitch, le destin contrarié de sa collection et mes péripéties pour tenter de rendre à ce jeune homme disparu sa mémoire et sa réputation.

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Description du produit

Un destin tragique, au croisement de l’art et de l’histoire

Meurtre et spoliations d’un collectionneur retrace la trajectoire bouleversante d’Erich Chlomovitch (1915–1943), juif serbe devenu collectionneur à Paris. À partir de 1936, il accumule plus de 600 œuvres de maîtres français (Renoir, Degas, Picasso, Matisse) en collaboration avec le marchand Ambroise Vollard. Sa carrière s’arrête brutalement : rentré à Belgrade, il est assassiné pendant l’Holocauste, laissant sa collection livrée au pillage.

Une enquête transnationale pleine de rebondissements

Dans les années 1980, la redécouverte d’un coffre parisien contenant 200 œuvres marque le début d’un litige judiciaire complexe. L’auteur évoque la bataille acharnée entre héritiers de Chlomovitch, héritiers de Vollard et l’État yougoslave, une lutte inégale et tragique. En 2001, David Laufer, d’origine suisse et installé à Belgrade, gagne sa confiance et se lance dans la reconstitution de cette mémoire volée. À travers cette histoire, le livre révèle les enjeux géopolitiques et moraux du marché de l’art : spoliation, mémoire collective, récupération et commerce mondial. Il met en lumière les pratiques douteuses, les coffres bancaires remplis d’œuvres non visibles au public, et la difficulté pour le grand public d’accéder à ce patrimoine.

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Référence16518-4870
Auteur ou artisteDavid Laufer
Nombre de pages141
Format14,1 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
ÉditeurFavre
Code barre9782828922573
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