La vie intellectuelle dans l'Ancienne Egypte - Egypte Ancienne 50
Ce nouveau numéro d'Egypte Ancienne s'intéresse à la vie intellectuelle des égyptiens notamment par la biais des scribes, maîtres de l'écriture, leur savoir, leur ominiprésence dans toute la société égyptienne.
Oubliez Gims et découvrez la véritable vie des Egyptiens de l'Egypte Antique
DOSSIER : La vie intellectuelle dans l’ancienne Égypte
Pour les Grecs anciens, les Égyptiens des milieux sacerdotaux étaient le berceau de la sagesse et de la science. De nos jours, le monde moderne se tourne parfois vers l’Égypte, considérée comme détentrice d’un mystérieux savoir qui aurait été perdu. Pourtant, le savoir des Égyptiens était avant tout utilitaire et n’était pas le reflet d’une curiosité intellectuelle. Astronomes pour fixer le calendrier et cultiver, géomètres pour construire, ils n’ont jamais théorisé ni établi de lois.
Exposition : « Toutânkhamon… Une expérience interactive ! »
Le Grand Musée égyptien, en collaboration avec Madrid Artes Digitales, accueille pour la première fois « Toutânkhamon… L’exposition immersive », une exposition interactive temporaire offrant une expérience enchanteresse qui marque la découverte de la tombe du roi Toutânkhamon il y a plus d’un siècle.
Considération sur l’étude de l’Égypte ancienne
Si l’Égypte Antique continue de fasciner le grand public, les spécialistes, archéologues, égyptologues…, après s’être confrontés à plusieurs défis, comme celui de la temporalité chez les anciens égyptiens, ou la notion antagoniste de civilisations brillantes qui s’oppose pourtant frontalement à l’idée de désert, ou encore celle de sources anciennes, mais provenant de civilisations autres incapables, à l’époque, de comprendre l’Égypte ; on peut se poser la question – légitime – de savoir si les sables d’Égypte recèleraient toujours de nouveaux trésors à exhumer ?
Le musée de Louxor
Inauguré en 1975, le musée de Louxor est situé sur une corniche longeant le Nil, en aval du temple de Louxor et à environ 500 mètres du débarcadère du ferry. Le bâtiment, de taille modeste, mais sur deux étages, regroupe une collection d’objets qui, si elle n’est pas très importante en nombre, est d’une qualité exceptionnelle, découverte sur les différents sites de l’antique Thèbes et datant pour la plupart du Nouvel Empire, période de production artistique particulièrement faste.
Horemheb : Les militaires prennent le pouvoir
D’origine roturière, le début de la carrière d’Horemheb se fait sous Akhenaton et se poursuivra tout au long de la période amarnienne, jusqu’à Aÿ, à qui il finira par succéder. Excellent militaire, il devient général en chef, mais son vrai rôle politique semble commencer sous Toutânkhamon. Considéré comme le dernier pharaon de la xviiie dynastie et mort sans enfant, après avoir évincé l’héritier d’Aÿ, Horemheb fera en sorte que la couronne échoie à un de ses compagnons d’armes, le général Paramessou, le futur Ramsès Ier, fondateur de la xixe dynastie.
L’étrange histoire de Dorothy Eady, une prêtresse de l’époque ramesside… réincarnée en égyptologue du XXe siècle !
Née à Londres en 1904 dans une famille d’origine irlandaise et décédée en Égypte en 1981, Dorothy Louise Eady, plus connue sous le nom d’Omm Séthi, a été dessinatrice pour le Département des Antiquités égyptiennes et gardienne du temple de Séthi Ier à Abydos. Très tôt,
elle manifeste un comportement étrange et l’Égypte ancienne prend très vite une place quasiment obsessionnelle dans sa vie. Lors d’une visite au British Museum avec ses parents, elle est fascinée par les galeries égyptiennes. La petite fille, alors âgée de quatre ans, prétend que c’est là qu’elle a vécu, dans une autre vie, à l’époque du pharaon Séthi Ier, le père de Ramsès II…
Denderah, la maison d’Hathor
À 65 kilomètres au nord de Thèbes se dresse, majestueuse, la silhouette du complexe de Dendérah. En ce lieu était honorée Hathor, la déesse de la beauté, de l’amour et de la joie, mais aussi la fille très aimée de Rê. Si le temple peut sembler moins impressionnant que celui de Philae (avec ses deux pylônes), il constitue néanmoins un chef-d’œuvre de l’art ptolémaïque et fut l’un des lieux de culte les plus anciens d’Hathor.
Nîmes et Arles antiques : Regard croisé sur deux cités romaines d’exception
Géographiquement très proches l’une de l’autre, Nîmes la Languedocienne et Arles la Provençale conservent chacune un magnifique patrimoine hérité de l’Antiquité mais les deux cités n’ont pas connu la même évolution ni la même histoire durant cette période, Nîmes s’effaçant bientôt devant Arles qui brillera d’une destinée plus importante durant les derniers siècles de l’Empire.
La conjuration de Catilina
5 décembre 63 av. J.-C. : le consul Cicéron annonce au peuple romain l’exécution de cinq complices de Lucius Sergius Catilina par ces simples mots : « ils ont vécu ». Quant au chef de la conspiration, il sera défait à la tête de ses troupes, en Étrurie, quelques semaines plus tard. Le titre de « Père de la patrie » est décerné à Cicéron pour le remercier d’avoir sauvé la République. Mais Catilina voulut-il vraiment mener l’État à sa perte ?
Valeria Messalina Une impératrice sulfureuse ?
De nos jours, l’impératrice Valeria Messalina est sans conteste l’une des Romaines les plus célèbres en raison de la mauvaise réputation attachée à son nom. À l’instar d’autres personnages de l’Histoire romaine, cette notoriété ne s’est pas développée de son vivant, et fut alimentée, d’un côté par ses adversaires, de l’autre par quelques auteurs soucieux d’illustrer les dérives du pouvoir féminin…
EDITO
Si l’Égypte Antique continue de fasciner le grand public, les spécialistes, après s’être confrontés à plusieurs défis, comme celui de l’approche chronologique chez les anciens égyptiens, ou la notion de civilisations brillantes opposée pourtant frontalement à l’idée de désert, ou encore celle de sources anciennes, mal décodées par des civilisations autres incapables, à l’époque, de comprendre l’Égypte ; on peut se poser la question de savoir si les sables d’Égypte recèleraient toujours de nouveaux trésors à exhumer ?
Pour les Grecs anciens, les Égyptiens des milieux sacerdotaux étaient le berceau de la sagesse et de la science. De nos jours, le monde moderne se tourne parfois vers l’Égypte, considérée comme détentrice d’un mystérieux savoir qui aurait été perdu. Pourtant, le savoir des Égyptiens était avant tout utilitaire et n’était pas le reflet d’une curiosité intellectuelle. Astronomes pour fixer le calendrier et cultiver, géomètres pour construire, ils n’ont jamais théorisé ni établi de lois…
D’origine roturière, le début de la carrière d’Horemheb se fait sous Akhenaton et se poursuivra tout au long de la période amarnienne, jusqu’à Aÿ, à qui il finira par succéder. Excellent militaire, il devient général en chef, mais son vrai rôle politique semble commencer sous Toutânkhamon.
Née à Londres en 1904 dans une famille d’origine irlandaise et décédée en Égypte en 1981, Dorothy Louise Eady, plus connue sous le nom d’Omm Séthi, a été dessinatrice pour le Département des Antiquités égyptiennes et gardienne du temple de Séthi Ier à Abydos. Très tôt, elle manifeste un comportement étrange et l’Égypte ancienne prend très vite une place quasiment obsessionnelle dans sa vie. Retour un parcours hors norme…
À 65 kilomètres au nord de Thèbes se dresse, majestueuse, la silhouette du complexe de Dendérah. En ce lieu était honorée Hathor, la déesse de la beauté, de l’amour et de la joie, mais aussi la fille très aimée de Rê. Si le temple peut sembler moins impressionnant que celui de Philae (avec ses deux pylônes), il constitue néanmoins un chef-d’œuvre de l’art ptolémaïque et fut l’un des lieux de culte les plus anciens d’Hathor.
5 décembre 63 av. J.-C., le consul Cicéron annonce au peuple romain l’exécution de cinq complices de Lucius Sergius Catilina par ces simples mots : « Ils ont vécu ». Quant au chef de la conspiration, il sera défait à la tête de ses troupes, en Étrurie, quelques semaines plus tard. Le titre de « Père de la patrie » est décerné à Cicéron pour le remercier d’avoir sauvé la République. Mais Catilina voulut-il vraiment mener l’État à sa perte ?
De nos jours, l’impératrice Valeria Messalina est sans conteste l’une des Romaines les plus célèbres en raison de la mauvaise réputation attachée à son nom. À l’instar d’autres personnages de l’Histoire romaine, cette notoriété ne s’est pas développée de son vivant, et fut alimentée, d’un côté par ses adversaires, de l’autre par quelques auteurs soucieux d’illustrer les dérives du pouvoir féminin…
Bonne lecture, La rédaction
Pays de fabrication | France |
---|---|
Référence | 14612-HI1 50 |
Éditeur | Diverti Editions |
Nombre de pages | 160 |
Les données personnelles recueillies vous concernant font l’objet d’un traitement effectué par Diverti Editions pour la finalité suivante : attribution d'une note - assortie d'un commentaire - à un produit. Les données sont conservées pendant toute la durée d'existence du produit dans le catalogue du site. Vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de vos données personnelles. Pour l’exercer, veuillez vous adresser à : Diverti Editions, 17, avenue du Cerisier Noir, 86530 Naintré ou contact@divertistore.fr. Politique de protection des données personnelles