Science et Univers Hors série 15 - Les 26 défis scientifiques du 21e siècle

• Astronomie/astrophysique

- Exobiologie, la vie ailleurs
- Univers, horizon et destin
- Objectif Mars
- Le tourisme spatial
- Gravitation quantique l’énigme absolue
- Matière noire énergie sombre

• Médecine/santé
- Bébé OGM, le nouvel eugénisme
- La convergence NBIC
- La médecine prédictive
- Le selfie biologique
- Les super-bébés de demain
- La chirurgie robotisée scientifiques

• Société de l’intelligence
- Big data et dataisme
- La ville intelligente
- Réalités virtuelle et augmentée
- Les robots domestiques
- Les véhicules autonomes

• Environnement
- La pollution numérique
- Les origines de la vie
- Exodes démographiques
- Le réchauffement climatique
- Eau potable, l’or bleu du 21e siècle ?
- La fusion nucléaire

• Actus
- Apophis 2029 : Chaos or not chaos ?
- Un Grand bombardement tardif moins tardif que prévu ?
- Agenda des expositions

• neuro sciences
- La biorobotique humanoide
- Les rêves lucides
- Le ming uploading

Edito
La science avance plus vite que nous. Il faut parfois des décennies avant qu’une technologie mise au point dans les laboratoires de recherche finisse par s’installer au sein de la société tout entière. La science est-elle prescriptive ? Théoriquement non. La science est censée réfléchir sur le réel et nous dire ce qui peut être fait à partir de lui et non ce qu’on doit faire à partir de lui. Elle bricole dans la matière du réel pour réussir à en comprendre les articulations et pourquoi pas les reproduire ou les modifier. Mais dans les faits, ce qui est techniquement réalisable finit toujours par investir nos vies tôt ou tard. On appelle cela la « loi de Gabor » et elle n’a jamais été démentie. À partir de là, il devient très intéressant et presque indispensable de s’intéresser aux terrains de jeu actuels de la science, étant entendu qu’il s’agit peut-être de notre réalité de demain. Futurologie, prospective... chacun choisira le terme qu’il veut. Il ne s’agit pas de prétendre que tout ce qui est présenté dans ce numéro est inscrit dans le marbre, mais qu’il s’agit d’avenirs possibles, potentiellement combinables entre eux. L’immense majorité des champs d’études présentés ici sont déjà largement investis par la science. Alors, de l’origine de la vie à la gravité quantique en passant par les voitures autonomes, le réchauffement climatique, les bébés à la carte, le « mind uploading » ou la mort thermique de l’univers, laissez-vous guider. Le futur appartient à tout le monde.
Bonne lecture, La rédaction.