Gestapo, soumettre par la terreur - Histoire du Second Conflit Mondial 53

En envahissant le géant soviétique le 22 juin 1941, Hitler concrétise à la fois sa conquête d’un espace vital, la lutte contre le communisme ainsi que le volet racial de sa politique, l’anéantissement d’une race « inférieure ». Les premiers temps de l’invasion la Heer vole de succès en succès. L’espace conquis est tellement considérable que l’armée du Reich se trouve confrontée à des problèmes d’approvisionnement. Soucis logistiques aggravés par la quantité de prisonniers soviétiques. En effet, l’Armée rouge, privée d’officiers efficaces par les récentes purges staliniennes, peine à endiguer la poussée germanique, d’autant plus que l’armement de pointe manque et que la supériorité aérienne de la Luftwaffe ne peut être contrée par les escadrilles de Polikarpov dépassées… Eben-Emael, Crète, Pegasus Bridge, Monte Cassino, Market-Garden… des noms qui rappellent les heures de gloire des troupes aéroportées pendant le Second Conflit mondial. Les différents belligérants ont également utilisé ces troupes d’élite sur d’autres théâtres d’opérations, retour sur ces  engagements beaucoup moins connus du grand public… Y a-t-il eu un « fascisme français » ? Le débat qui agite le monde des historiens depuis plus de quarante ans est parti de cette simple question après que Zeev Sternhell, récemment disparu, eut jeté un pavé dans la mare des certitudes avec son ouvrage Ni droite, ni gauche. En réalité, la querelle a davantage porté sur l’imprégnation et l’ampleur du fascisme que sur son existence. Celle-ci ne fait aucun doute. La Cagoule en est une preuve. Au-delà des fantasmes et des mythes, quelle était réellement la nature de cette organisation secrète ? La Panzergrenadier-Division « Götz von Berlichingen » fut l’une des 38 divisions de Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle sera engagée en Normandie, puis en Lorraine ainsi qu’en Sarre, avant de livrer ses derniers combats dans le nord de la Bavière en avril 1945, et de se rendre aux forces américaines, le 7 mai 1945. Une particularité de cette unité SS est qu’elle n’a jamais combattu sur le front russe. Les historiens ne lui reprochent généralement ni exactions ni massacres de civils ! Dans les territoires occupés par le Reich, les populations connaissent les affres des privations et des persécutions. Un nom résume la situation : Gestapo. Pourtant, la police secrète d’État est loin d’être un organisme aussi efficace que sa légende ne le laisse croire. En effet, les autorités d’occupation allemandes sont régulièrement une pépinière de bureaux plus ou moins autonomes qui a du mal à coordonner son action. En dépit de cette erratisme du système policier allemand, c’est la Gestapo qui fut la cheville ouvrière de la déportation et des arrestations arbitraires. Retour sur un organisme qui a fait de la terreur son système. Bonne Lecture, Claude Toupin & Philippe Ilial

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