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Egypte Ancienne n°30 - Dieux et religion

Retrouvez dans ce nouveau numéro d'Egypte Ancienne : un dossier complet revenant sur la place de la religion et de la musique dans l'Egypte Ancienne mais aussi des actus, des expos sans oublier la nouvelle rubrique sur les civilisations méditéranéennes et un focus sur Alexandrie capitale Egyptienne de la culture grecque !

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Sommaire
Focus image
Les actus à voir/à lire
Découverte d’habitations près des pyramides de Gizeh

Alexandrie : la découverte d’un énorme sarcophage noir intact a enflammé les imaginations
Des archéologues égyptiens ont mis au jour par hasard un mystérieux et énorme sarcophage en granit noir à Alexandrie, enfoui sous cinq mètres de terre. La sépulture est apparue au cours de travaux d’excavation avant le creusement de fondations d’un bâtiment, mais le lieu est devenu en quelques coups de pelleteuse un haut lieu de l’archéologie.

Découverte d’un atelier d’embaumement de l’époque saïte à Saqqarah
Un atelier de momification et plusieurs chambres funéraires datant de l’époque saïte et perse (XXVIe et XXVIIe dynasties, 664-404 av. J.-C.) ont été découverts lors de fouilles menées par une mission allemande, au sud de la pyramide
du pharaon Ounas, à Saqqarah.

DOSSIER :
La place de la religion dans l’égypte ancienne

Lorsqu’Hérodote visita l’Égypte au Ve siècle av. J.-C., il rapporta dans ses écrits que les Égyptiens étaient « de loin les plus religieux de tous les hommes ». En effet, ce voyageur grec curieux des moeurs « barbares » ne pouvait qu’être frappé par la permanence du fait religieux dans la vie quotidienne des Égyptiens. La religion a joué un rôle fondamental dans la civilisation égyptienne et de tous les peuples connus, les Égyptiens sont probablement ceux qui ont accordé le plus d’importance aux dieux et à l’au-delà.

Le monde divin L’harmonie cosmique
La relation au divin du pharaon au peuple
Les fêtes religieuses
Fédérer le peuple autour des mythes fondateurs

La musique dans l’Égypte ancienne

Bien qu’il n’existe pas de terme spécifique en ancien égyptien pour traduire le mot « musique », celle-ci tenait une place essentielle dans l’ancienne Égypte. Elle occupait des fonctions multiples, connaissait une exceptionnelle variété et participait à toutes les activités de la vie, religieuses, profanes, publiques ou privées.

Alexandrie, capitale égyptienne de la culture grecque
Fondée ex nihilo par Alexandre le Grand le 21 janvier 331 av. J.-C., Alexandrie d’Égypte (la première du nom) s’est rapidement imposée comme ville-maîtresse de l’Orient hellénistique et romain (jusqu’à la fondation de Constantinople, six siècles plus tard). Alexandrie s’est élevé au rang de capitale, celle des Ptolémée, puis des préfets romains d’Égypte. À la fois grecque et cosmopolite, elle est rapidement devenue le coeur intellectuel et culturel du monde hellénistique et romain, grâce au Musée et à la Bibliothèque.

Servir les dieux d’Égypte Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d’Amon à Thèbes
La rentrée 2018 au musée de Grenoble sera marquée par une exposition événement consacrée à l’Égypte antique, organisée avec le musée du Louvre. Elle proposera une plongée archéologique dans la puissante ville de Thèbes il y a 3000 ans, entre 1069 et 655 av. J.-C. Alors que les dynasties se succèdent sans jamais faire l’unité ni la stabilité de l’Égypte, le clergé du dieu Amon à Thèbes, en Haute Égypte, tient un rôle de premier plan.

CIVILISATIONS MÉDITERRANÉENNES

Jugurtha Un roi numide contre Rome
Jugurtha est l’une des figures les plus marquantes de l’Antiquité en Afrique du Nord, aux côtés d’Hannibal, symbolisant la résistance régionale face à l’impérialisme de Rome. Mais si la vie et les faits d’armes du célèbre général carthaginois sont relativement bien connus, nous en savons beaucoup moins le grand chef numide. En l’absence de sources numides ou puniques, les historiens n’ont d’autre choix que de s’appuyer sur les écrits de l’auteur romain Salluste, rédigés plus de soixante ans après sa mort à Rome.

Élagabal, et le bétyle d’Émèse
Au cours du IIIe siècle, dans l’Empire romain, les cultes les plus divers tendent à supplanter la religion traditionnelle. L’instabilité politique amène des empereurs non romains au pouvoir, qui apportent avec eux leurs croyances et leurs rites exotiques. C’est dans des circonstances de luttes de succession qu’un adolescent bizarre, grand-prêtre d’un dieu solaire syrien, dont les moeurs excentriques choquent les Romains, devient empereur. Ce dieu, qui devient le dieu de Rome, s’incarne dans une grosse pierre noire que l’on dit tombée du ciel, le bétyle d’Émèse.

Edito

Quelle était la place de la religion dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens ? On peut avancersans trop se risquer qu’elle était omniprésente. Dans les mythes fondateurs, l’énergie dégagée lors de la Création par le démiurge a engendré une multitude de divinités aux frontières floues et aux propriétés mouvantes : l’univers tout entier, le soleil qui réapparaît au petit matin, l’inondation du Nil qui apporte le limon qui fertilise les champs étaient des manifestations évidentes des puissances divines. Ces puissances étaient incarnées par leurs statues placées au coeur d’un temple, où un important clergé leur rendait un culte quotidien, à l’abri de l’agitation profane. Tenu à l’écart
des mystères divins, le petit peuple développait sa propre spiritualité, mais il se retrouvait lors des grandes fêtes religieuses, qui permettaient de fédérer toute la population autour des grands mythes fondateurs de l’Égypte.
La musique était également omniprésente dans le quotidien des Égyptiens. Elle participait à toutes les activités de la vie : les liturgies lors des cultes rendus aux divinités, les fêtes religieuses et populaires, les banquets funéraires, les fêtes de village, les mariages, les naissances, les moissons, les vendanges, etc. Pourtant, il n’existe pas de mot en ancien égyptien équivalent à celui de « musique » et aucun document s’apparentant de près ou de loin à un système de notation musicale n’a été retrouvé. Mais les fouilles ont permis d’exhumer de nombreux instruments de musique et des scènes représentant des musiciens, chanteurs et danseurs.
Fondée par Alexandre le Grand, Alexandrie fut pensée dès le début comme la capitale d’un vaste empire concentrant les fonctions économique, politique et culturelle. Bien plus grecque et cosmopolite qu’égyptienne, elle est rapidement devenue le centre commercial, intellectuel et culturel du monde hellénistique et romain. Le phare, le musée, la bibliothèque en étaient les symboles les plus visibles.
Elagabal fait partie des empereurs romains les plus excentriques. Couronné à 14 ans, cet adolescent bizarre, immature et mystique stupéfie les Romains en entrant dans la capitale, dansant à reculons devant une pierre sacrée vêtue d’un manteau de soie, posée sur un char tiré par six chevaux blancs. Pendant trois ans, Rome vit au rythme des caprices, des extravagances et des provocations d’un prêtre-empereur fantasque qui fait de son règne un spectacle scandaleux permanent.
Jugurtha est une des personnalités les plus marquantes de l’Antiquité en Afrique du Nord, symbolisant la résistance régionale face à l’impérialisme Rome, à l’instar du Carthaginois Hannibal. Né vers 154 av. J.-C., il est le petit-fils du grand roi Massinissa qui unifia la Numidie et fut allié à Rome lors de la Deuxième Guerre punique. La Numidie devient alors une puissance majeure et sans rivale en Afrique du Nord et bien qu’alliée à Rome, elle inquiète cette dernière. Pendant sept ans, Jugurtha, ce prince numide qui possède de nombreux points en commun avec Vercingétorix, tient en échec la puissance formidable qui domine le monde méditerranéen. Son souvenir est encore vivace dans les traditions locales.

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Pays de fabricationFrance
Référence10299-HI1 30
ÉditeurDiverti Editions
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